Enfin, l’hiver s’estompe et s’éloigne
Sous la frénésie du printemps pressée
De dévoiler sa nouvelle fraîcheur sans vergogne
Pour rompe enfin la monotonie et la tristesse
L’air frais du matin exhale dans la brume
Et la terre heureuse nous offre sa fragrance
Pour le plaisir des sens qui se réaccoutument
Avec plaisir devant tant d’élégance
Dans une farandole de cabrioles aguichantes
Les oiseaux dès l’aube entament leur cacophonie
Pour devenir troubadour le temps des épousailles
Guidés par des angelots qui chassent la mélancolie
Magique symphonie des éclosions silencieuses
Cette envie de renouveau qui palpite dans la nature
Nous offre le velours des bourgeons si gracieux
Sous les rayons exaltants du soleil amoureux
Perce-neiges, crocus, jonquilles, jacinthes, tulipes
Rayonnent à tour de rôle pour fêter le printemps
Ce jardin multicolore n’est-il pas l’empyrée de l’Olympe
Parmi les mélodies de la nature en éveille qui égayaient
La saison des amours approche pour conter fleurette
Proche est le temps d’effeuiller la marguerite espiègle
Pour troubler le cœur de son aimé un bouquet de violettes
Au printemps l’œuvre de la nature participe aux amours
Les cœurs en veillent s’éveillent sur cet océan verdoyant
Les rayons du soleil aguichants nous enlacent timidement
La sarabande des insectes s’enivre de l’odeur de l’aubépine
La grisaille ne sera pas de mise pour les noces du printemps.
Tendresse
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