• Fête des pères


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  • Vive l'été

     

     

    Far-niente

     

     

    Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
    Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
    J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
    Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
    Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
    Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
    Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
    Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
    Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
    Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
    La chenille traînant ses anneaux veloutés,
    La limace baveuse aux sillons argentés,
    Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
    Ensuite je regarde, amusement frivole,
    La lumière brisant dans chacun de mes cils,
    Palissade opposée à ses rayons subtils,
    Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
    En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;

    Et lorsque je suis las je me laisse endormir,

    Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
    Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
    Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

     

    Théophile Gautier


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  • Défi

     

    Mon papa chéri, je te souhaite une bonne fête en espérant que cette fichue maladie nous laisse encore le temps de passer beaucoup d'autres fêtes des pères. Je te fais de gros gros bisous car je t'aime de tout mon coeur. 

    Biche, ta Sylvie

     

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    PAPA 

    On parle souvent des mammas

    On oublie parfois les papas
    Venus du fond de l'Italie
    De Pescara, de Napoli
    Ils étaient bien souvent maçons
    Devenus des mineurs de fond
    Ils mettaient du coeur à l'ouvrage
    Tout au bout de ce long voyage
    On a grandi avec l'amour
    Y avait jamais de mauvais jours
    Les fins de mois étaient fragiles
    Et c'était parfois difficile
    Mais quand on a au fond du coeur
    Des jardins parfumés de fleurs
    Ils nous apportaient le soleil
    Un nouveau pays des merveilles

    Papa, papa, papa
    Si tu n'avais pas été là
    Dis-moi qu'aurais-je fait sans toi ?
    Papa, papa
    Si tu n'avais pas été là
    Qu'aurais-je fait de mes dix doigts ?

    Les cheveux noirs devenus blancs
    Avec la pluie, avec le temps
    Ils n'ont pas perdu leur accent
    Et leurs mains parlent encore vraiment
    Elle est arrivée enfin l'heure
    De ne plus se fatiguer le coeur
    De se reposer en famille
    Les papas ont les yeux qui brillent
    On n'a pas tous la même histoire
    Non mais ça y ressemble un peu
    Qui n'a pas eu envie un soir
    De dire : «Papa, je suis heureux
    Je suis heureux, je te le dois
    Je suis ici c'est grâce à toi
    Je trouve pas les mots pour dire merci
    A toi et à maman aussi»

    Papa, papa, papa
    Si tu n'avais pas été là
    Dis-moi qu'aurais-je fait sans toi ?
    Papa, papa
    Si tu n'avais pas été là
    Qu'aurais-je fait de mes dix doigts ?

    Toi tu m'as donné la musique
    Le coeur et l'âme romantique
    Avec ces instants si magiques
    De tes souvenirs nostalgiques

    Papa, Papa, papa
    Et si un jour tu n'es plus là
    Comment vais-je vivre sans toi ?


    Claude Barzotti 


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Défi

     

     

    La fée d'automne 

     
    Elle est née d'une feuille d'automne coloré
    Au dernier stade de sa vie
    Qui a vendu son âme à une fée
    Pour rester encore un peu en vie

    Mais quand l'hiver arriva, elle du se faire une raison
    Et, de sa branche, elle tomba
    Elle chuta au sol, près d'un champignon
    Qui à cause d'une spore, la réanima

    Mais quand la fée vit que la feuille était éternelle
    Elle la changea en être mythique
    Il lui poussa un visage, un corps et des ailes
    Ainsi est née la fée d'automne nostalgique

    Elle s'ennuyait de ses autres amies, mortes dans le gel
    Elle s'ennuyait de sa branche que le vent ballottait
    Elle détestait se servir de ses ailes
    Et c'est toujours dans le vide qu'elle regardait

    Elle s'assit sur son champignon sauveur, 
    Et ses yeux s'emplirent de larmes qui gelèrent
    Et elle attendit dans le malheur
    Que revienne la lumière

    L'hiver passa, et le printemps reprit les rennes
    Les bourgeons arrivèrent sur les arbres dénudés
    Dans son coeur elle avait moins de peine
    Elle savait qu'elle allait retrouver ses feuilles adorées

    À l'été, elle se réjouit, passa son temps avec ses amies
    Elle s'amusait, toujours, entre les branches, volait
    Mais, plus l'automne approchait, plus son ciel était gris
    Et savait que bientôt tous la quitterait

    Quand l'automne faucha ses soeurs dans un carnage de sang
    De feuilles rouges tomber sur la terre
    Elle maugréa encore une fois contre le vent
    Mais, se remit à attendre la lumière

    C'est ainsi que la fée de l'automne, patienta touts les hivers
    Les larmes en glace, tout comme son coeur
    Dans un silence plein d'impatience pour ses confrères
    Elle attendait de retrouver son bonheur
     
     DarkMind 

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