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    L'été se meurt

     

    L'été se meurt au creux du ciel

    d'un automne naissant.

    Il laisse derrière lui goût de miel

    et souvenirs apaisants.

     

    Le soleil plus avare de rayons denses,

    cabotine avec les nuages,

    tandis qu'au jardin s'épuise la fleur sauvage

    qui tente une dernière performance avant

    de tirer sa révérence.

     

    Les couleurs de l'arc-en-ciel

    s'effacent discrètement

    devant le spectacle flamboyant et irréel

    d'un automne trop souvent larmoyant.

     

    L'oiseau indolent et rebelle

    continue à piailler inlassablement,

    mais chacun de ses battements d'ailes rappelle

    que ce n'est plus le printemps.

     

    L'arbre dans toute sa véhémence

    se cabre à l'idée de céder au vent déluré et déterminé

    à le dénuder avec impudence.

     

    Le jardin, jadis aux allures magiques,

    se referme avec regrets nostalgiques

    sur un automne pomme-cannelle,

    anticipant le retour des hirondelles.

     

     

    Cécile Blondeau


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  • Bon jeudi


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  • Bon mardi

     

     

     

     
    Un jour de pluie.
    Un jour comme les autres. Sans couleur, sans odeur.
    Un jour ni chaud, ni froid. Qui ressemble vaguement à hier, à demain.
    Un jour de boue. Mou. Qui dure toujours.
    Un jour où les passants aux têtes courbées se croisent sur les trottoirs en évitant les flaques.
    Un jour comme toujours, où les fenêtres des maisons alignées perlent leur buée.
    Un jour qui égrène en silence ses interminables secondes.
    Un jour de brume, sans clocher, sans verbe, sans sujet.
    Un jour où le désir m’a mené dans cet endroit familier que je ne connais pas.
    Un jour où ça sent la bière, un peu le café et le tabac froid.
    Où je suis assis sur une chaise de bois cintré.
    Je commence à peine à me réchauffer.
    Depuis combien de temps suis-je ici ?…Je ne sais pas.
    Je regarde la porte qui s’ouvre et se ferme aux visages inconnus.
    Jamais le vôtre.
    Je sais… Le vôtre, je le reconnaîtrai…Aujourd’hui peut être…ou un autre jour.
    Et puis, pourquoi espérer vous surprendre ici.
    Je devrais parcourir la ville, fouiller ses rues, frapper aux portes, les enfoncer si elles me résistent,
    demander à tous ces gens invisibles, sourds, de me dire votre chemin,
    supplier s’il le faut, les noyer de mes mots pour qu’ils comprennent,
    qu’ils goûtent enfin la chaleur d’une rencontre,
    extirper ce qu’ils ont oublié,
    les ramener aux années de l’enfance, ces temps où ils jouaient au docteur
    et enfin entendre de leur bouche l’endroit magique… La dame aux yeux verts…elle est là…juste derrière
    Alors, je me retournerais pour effleurer votre porte
     
     
     
    Poème trouvé sur le net 

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