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Par Syl♥ le 8 Septembre 2014 à 06:56
Septembre ! Septembre !
Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,
Aux clairs matins, aux soirs de sang,
Tu m'apparais
Debout et beau,
Sur l'or des feuilles de la forêt,
Au bord de l'eau.
En ta robe de brume et de soie,
Avec ta chevelure qui rougeoie
D'or, de cuivre, de sang et d'ambre
Septembre !
Avec l'outre de peau obèse,
Qui charge tes épaules et pèse,
Et suinte à ses coutures vermeilles
Où viennent bourdonner les dernières abeilles !
Septembre !
Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne
Aux cruches ;
La cave embaume, le grenier ploie ;
La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,
La meule luit des olives qu'elle broie.
Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,
O Septembre ! chanté de toutes les fontaines,
Ecoute la voix du poème.
Le soir est froid,
L'ombre s'allonge de la forêt
Et le soleil descend derrière les grands chênes.
Henri de Régnier ( 1864 - 1936 )
Recueil : La Sandale ailée
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Par Syl♥ le 4 Août 2014 à 10:23
Mais où est passé l’été ?
j'ai beau le chercher
il s’est planqué,
c’est vraiment un gros radin,
qui veut pas se mettre au turbin,
il manque à tous ses rendez-vous,
pas ponctuel pour un sou,
le soleil son allié,
est pas non plus franc du collier,
le ciel bleu comme la chaleur,
tous dans le même sac de menteurs.
Et pourtant Miss Météo avait dit
Ce sera beau, bleu et chaud
aux 4 points cardinaux,
on s’est jetés sur les maillots, les ventilos,
quel arnaque, point de canicule, ni de cagnard,
abus de confiance, on s’est tous fait avoir…
Bon j’exagère, je suis en colère,
on peut le trouver tout en bas
mais les vacances y sont plus chères,
rien que pour louer un bungalow,
c’est un smic qu’il nous faut
pas pour un mois mais une semaine,
alors l’été soit plus amène.
Soit beau, bleu et chaud
Aux 4 coins cardinaux
Mais l'été n'est pas beau partout.
il peut être chaud, ça c'est certain,
mais sur le bitume et dans le béton,
ya pas que’ les murs qui sont en plomb,
on cherche l'ombre des parpaing,
ya plus de vert dans certains coins.
C'est bleu pour tous, on est d'accord,
on essaie d'oublier le décor,
on penche la tête bien en arrière,
et là à Tourcoing ou à Hyeres,
c'est bien du bleu que tout le monde voit,
mais la nuque elle, me rappelle,
que la terre ne se voit pas du ciel,
le cou me dit « ressaisis-toi
le torticoli s’empare de moi »
c’est mon corps, je compatis.
Je veux pas d’une discopathie.
Et quand on reprend le boulot,
On nous demande il a fait beau ?
le hâle est une garantie,
d’un été plutôt réussi,
Je dis que le soleil était bien là,
Et ils me disent on dirait pas !
Je les emmerde,
Tous ces cons là,
Ils viennent de découvrir Cuba,
Mais la Havane ils connaissent pas,
Par contre la Vendée, ça les tente pas,
A voir ma tête ya bien mieux que ça.
Je discute même pas,
je laisse tomber,
J’ai oublié la peau halée,
Les crèmes teintées,
L’autobrozant,
Si l’été était moins regardant,
On serait égaux face au beau temps..http://www.jepoeme.com/forum/poeme-ete/Mais_ou_est_l_ete_/262627/1.html
53 commentaires -
Par Syl♥ le 30 Juin 2014 à 09:38
Juillet
Depuis les feux de l'aube aux feux du crépuscule,
Le soleil verse à flots ses torrides rayons ;
On voit pencher la fleur et jaunir les sillons
Voici les jours poudreux de l'âpre canicule.
Le chant des nids a fait place au chant des grillons ;
Un fluide énervant autour de nous circule ;
La nature, qui vit dans chaque animalcule,
Fait frissonner d'émoi tout ce que nous voyons.
Mais quand le boeuf qui broute à l'ombre des grands chênes
Se tourne haletant vers les sources prochaines,
Quel est donc, dites-vous, ce groupe échevelé
Qui frappe les échos de ses chansons rieuses ?
Hélas ! c'est la saison des vacances joyeuses...
Comme il est loin de nous ce beau temps envolé !Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908)
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Par Syl♥ le 2 Juin 2014 à 07:12
Juin
Ce sacré petit mois de Juin
Couvert des couleurs d'arlequin,
Nous conduit vers l'été, doucement,
Allongeant les jours discrètement.
Les averses, fréquentes, nettoient la nature
Et laissent, derrière elles, un ciel d'azur.
Exaltant, des parfums enivrants
Dans un univers transparent.
Et, pourtant l'on sait sans aucun doute
Que, quand Saint Barnabé, sous la céleste voûte
Coupe le pied de ce pauvre Saint Médard
L'été somnolent n'est jamais en retard.
Et sous un soleil chaud et éclatant
En ce dernier mois du printemps
S'épanouie, la fête de la musique
Nous entraînant, dans une ronde magnifique.Poème trouvé sur le net
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Par Syl♥ le 4 Novembre 2013 à 05:05
A Saint Charles, la gelée parle
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