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Par Syl♥ le 4 Juin 2014 à 06:40
C'était un jour de pluie...
C’était un jour de pluie ;
Un de ces jours tout gris,
Qui laisse pousser l’ennui
Et s’écouler la vie.
C’était un jour d’hiver ;
Un de ces jours amers,
Qui laisse les mots se taire
Et l’envie qui se perd.
C’était un matin noir,
A peine teinté d’espoir
De s’élancer ce soir
Au milieu du miroir.
Pouvoir aller enfin
Au-delà du mur tain
Rencontrer le chemin
Qui mène jusqu’à demain…
Enfin est arrivé,
Le désir animé
De pouvoir s’envoler
Là, de l’autre côté....
A peine l’égarement
D’un si petit moment
Dans le jour finissant,
Que c’est l’instant suivant.
La couleur est azur.
Les traits se dessinent, purs
Sans aucune rature.
Leur goût sucré rassure.
Un léger souffle chaud
Me câline le dos,
Me murmure plein de mots,
Qui me portent aussitôt
Alors donc me voilà,
Etouffée par la joie
De gommer les tracas
D’un si long embarras...
Alors donc c’est ici
Que cesse enfin la pluie
Dans mes yeux obscurcis
Par le chagrin enfoui ?
Alors donc c’est ainsi
Que débute l’infini
De ce qui me ravi
Et me plonge dans l’oubli… ?
Alors toute embrumée,
La Nuit s’est avancée,
A petits pas, comptés.
Le jour s’est réveillé,
En riant, amusé
De ce tour si bien joué.Ghislaine ROYER
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Par Syl♥ le 9 Avril 2013 à 12:39
LA FRANCHISE
Monnaie rare et unique, qui se perd c’est comique
Elle vaut son pesant d’or, ais-je raison ou tort
Ne comptez pas l’échanger, elle n’a d’égal aucun billet
Boisson à consommer sans modération, quelque soit la saison
Délicieux breuvage, qui convient à tous les âges
Impossible d’en commander, les stocks sont épuisés !
Dessert sucré que l’on savoure sans détour
Intense bouquet, qui parfume tous les cœurs…
Saveur exquise, qui chaque jour nous grise !
Certain la nomme la franchise… J’en ai fais ma devise
ADL
Trouvé sur le net
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Par Syl♥ le 28 Février 2013 à 08:00
Vous, Moi, Nous et le virtuel
Je ne vous connais pas
Je ne vous vois pas
Mais je m’attache à vous
Vous m’intéressez par vos écrits
Vous m’interpellez par vos images
Je vous apprécie en secret
Nous évoluons dans l’inaccessible
Nous idéalisons dans l’invisible
Nous restons des inconnus du virtuel
Le virtuel mot magique ou cruel
Tantôt espoir tantôt désespoir pour tous
Que nous reste-t-il avec le temps
Nous avons su partager nos idées
Vous m’avez donné le sourire aux lèvres
Je garde en mémoire votre avatar
Pourtant hier nous étions tous là
Mais aujourd’hui je vous cherche
Et demain vous aurez disparus
Ni vous, ni moi…. Ni pouvons rien
Ainsi va la vie dans la sphère du virtuel
http://douceurintemporel.unblog.fr
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Par Syl♥ le 22 Mars 2012 à 08:28
Le temps d’une saison
Femme à l’aube de ta jeunesse
Le printemps t’accueille avec ivresse
Il te drape de milliers de promesses
Tu deviens une déesse enchanteresse
Femme dans la tiédeur de l’été
Enivrée par les rayons du soleil
Tu déploies tes charmes sans douter
Ton éclosion est une merveille
Femme d’un automne chatoyant
Tes illusions finissent par jaunir
Ton corps n’est plus flamboyant
Alors que ton cœur veut rajeunir
Femme le froid de l’hiver t’engourdit
Tu cherches le réconfort loin du bruit
Dans des bras qui seront enfin t’apaiser
Le temps de ta saison pourra alors s’achever
Sly
http://douceurintemporel.unblog.fr/a-vous-qui-passez/
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Par Syl♥ le 26 Février 2012 à 20:24
Lorsque l'enfant paraît
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.
La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux.
Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !
Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !
Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !Victor Hugo
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