• Bonjour

     

    C'était un jour de pluie...

    C’était un jour de pluie ;
    Un de ces jours tout gris,
    Qui laisse pousser l’ennui
    Et s’écouler la vie.
    C’était un jour d’hiver ;
    Un de ces jours amers,
    Qui laisse les mots se taire
    Et l’envie qui se perd.

    C’était un matin noir,
    A peine teinté d’espoir
    De s’élancer ce soir
    Au milieu du miroir.
    Pouvoir aller enfin
    Au-delà du mur tain
    Rencontrer le chemin
    Qui mène jusqu’à demain…

    Enfin est arrivé,
    Le désir animé
    De pouvoir s’envoler
    Là, de l’autre côté....
    A peine l’égarement
    D’un si petit moment
    Dans le jour finissant,
    Que c’est l’instant suivant.

    La couleur est azur.
    Les traits se dessinent, purs
    Sans aucune rature.
    Leur goût sucré rassure.
    Un léger souffle chaud
    Me câline le dos,
    Me murmure plein de mots,
    Qui me portent aussitôt

    Alors donc me voilà,
    Etouffée par la joie
    De gommer les tracas
    D’un si long embarras...
    Alors donc c’est ici
    Que cesse enfin la pluie
    Dans mes yeux obscurcis
    Par le chagrin enfoui ?

    Alors donc c’est ainsi
    Que débute l’infini
    De ce qui me ravi 
    Et me plonge dans l’oubli… ?

    Alors toute embrumée,
    La Nuit s’est avancée,
    A petits pas, comptés.
    Le jour s’est réveillé,
    En riant, amusé 
    De ce tour si bien joué.

     

     

    Ghislaine ROYER

     


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  • Hello

     

     

    LA FRANCHISE

     

    Monnaie rare et unique, qui se perd c’est comique

    Elle vaut son pesant d’or, ais-je raison ou tort

    Ne comptez pas l’échanger, elle n’a d’égal aucun billet

     

    Boisson à consommer sans modération, quelque soit la saison

    Délicieux breuvage, qui convient à tous les âges

    Impossible d’en commander, les stocks sont épuisés !

     

    Dessert sucré que l’on savoure sans détour

    Intense bouquet, qui parfume tous les cœurs…

    Saveur exquise, qui chaque jour nous grise !

     

    Certain la nomme la franchise… J’en ai fais ma devise

     

    ADL

    Trouvé sur le net 


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  • Bonjour

     

    Vous, Moi, Nous et le virtuel 

     

    Je ne vous connais pas

    Je ne vous vois pas

    Mais je m’attache à vous

     

    Vous m’intéressez par vos écrits

    Vous m’interpellez par vos images

    Je vous apprécie en secret

     

    Nous évoluons dans l’inaccessible

    Nous idéalisons dans l’invisible

    Nous restons des inconnus du virtuel

     

    Le virtuel mot magique ou cruel

    Tantôt espoir tantôt désespoir pour tous

    Que nous reste-t-il avec le temps

     

    Nous avons su partager nos idées

    Vous m’avez donné le sourire aux lèvres

    Je garde en mémoire votre avatar

     

    Pourtant hier nous étions tous là

    Mais aujourd’hui je vous cherche

    Et demain vous aurez disparus

     

    Ni vous, ni moi…. Ni pouvons rien

    Ainsi va la vie dans la sphère du virtuel

     

     

    http://douceurintemporel.unblog.fr

     

     


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  • Le temps d’une saison


    Femme à l’aube de ta jeunesse

    Le printemps t’accueille avec ivresse

    Il te drape de milliers de promesses

    Tu deviens une déesse enchanteresse

     

    Femme dans la tiédeur de l’été

    Enivrée par les rayons du soleil

    Tu déploies tes charmes sans douter

    Ton éclosion est une merveille

     

    Femme d’un automne chatoyant

    Tes illusions finissent par jaunir

    Ton corps n’est plus flamboyant

    Alors que ton cœur veut rajeunir

     

    Femme le froid de l’hiver t’engourdit

    Tu cherches le réconfort loin du bruit

    Dans des bras qui seront enfin t’apaiser

    Le temps de ta saison pourra alors s’achever

     

    Sly 


    http://douceurintemporel.unblog.fr/a-vous-qui-passez/




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  •  

     

    Lorsque l'enfant paraît


     

    Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
    Applaudit à grands cris. 
    Son doux regard qui brille
    Fait briller tous les yeux,
    Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
    Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
    Innocent et joyeux.

    Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
    Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
    Les chaises se toucher,
    Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
    On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
    Tremble à le voir marcher.

    Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
    De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
    Qui s'élève en priant ;
    L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
    Et les poètes saints ! la grave causerie
    S'arrête en souriant.

    La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
    Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
    L'onde entre les roseaux,
    Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
    Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
    De cloches et d'oiseaux.

    Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
    Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
    Quand vous la respirez ;
    Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
    S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
    Et de rayons dorés !

    Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
    Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
    N'ont point mal fait encor ;
    Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
    Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
    À l'auréole d'or !

    Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
    Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
    Vos ailes sont d'azur.
    Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
    Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
    Âme où rien n'est impur !

    Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
    Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
    Ses pleurs vite apaisés,
    Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
    Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
    Et sa bouche aux baisers !

    Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
    Frères, parents, amis, et mes ennemis même
    Dans le mal triomphants,
    De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
    La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
    La maison sans enfants !


    Victor Hugo



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